L’assemblage comprend une plaque transparente en plastique rigide sous laquelle sont placés quatre capteurs piézoélectriques qui mesurent l’onde de choc générée par l’impact. Derrière, un écran d’ordinateur affiche la cible, des méthodes d’entraînement ou des jeux. « C’est une rupture technologique », annonce Jean-Marc Alexandre, co-fondateur de la start-up avec Robert Boden, puis Jean Sreng. Plus besoin de cibles en carton qu’il faut changer entre les tirs et ramener pour être lues. Les résultats sont visibles en temps réel sur une tablette, grâce à une connexion sans fil et à des algorithmes de traitement du signal. « Je pressentais le fort potentiel des capteurs piézoélectriques sur lesquels nous travaillions au CEA-List », se souvient Jean-Marc Alexandre. Mais c’est Robert Boden, adepte du tir sportif, qui a lancé en 2016 l’idée décisive de la cible électronique.
Depuis, plus de 500 dispositifs ont été installés en France et 300 à l’international. « Plusieurs athlètes internationaux ont déjà adopté notre modèle SQ10 pour leur entraînement. Celui-ci est aujourd’hui homologué par la fédération anglaise de tir et en cours d’homologation par la fédération française (FFT) et nous allons continuer cette démarche pour aller vers l’homologation par la fédération internationale de tir », ajoute-t-il. En parallèle, la start-up développe SynQro, un logiciel de supervision qui permet de gérer plus de 100 cibles à la fois. Objectif : le marché de l’organisation des compétitions.
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